Lettre d'information n°1 - 16 juin 2006.
Éditorial
C’est avec une joie teintée d’émotion que nous vous adressons cette première lettre d’information de l’IHOES. Indissociable de la mémoire de Michel Hannotte qui a longuement réfléchi à sa conception et à son contenu, cette lettre périodique se veut avant tout un trait d’union entre l’Institut et ses partenaires en éducation permanente, les autres centres d’archives, le monde scientifique, mais aussi — et surtout — ses nombreux sympathisants et tous les militants. Elle nous permettra de vous tenir régulièrement informés de nos activités, de l’accroissement de nos collections et de leur mise en valeur, de nos projets...
Et ils ne manquent pas... Après une période difficile, l’IHOES trouve un nouveau souffle... Il est aujourd’hui reconnu comme l’un des principaux centres d’archives privées d’histoire sociale en Belgique. Son équipe compte dorénavant cinq employés, dont le directeur scientifique Guénael Vande Vijver, auxquels s’ajoutent nos bénévoles motivé(e)s. Tous ensemble, nous sommes déterminés à poursuivre l’œuvre entamée par Michel en faveur de la réhabilitation de l’histoire du monde du travail, tâche qui revêt plus que jamais une importance fondamentale en cette époque où le seul intérêt économique prime de plus en plus sur l’individu.
Nous espérons que cette lettre d’information deviendra un outil efficace dans le combat contre l’oubli, qu’elle suscitera des dépôts d’archives, stimulera la recherche scientifique et fera naître de nouvelles collaborations...
C’est avec une joie teintée d’émotion que nous vous adressons cette première lettre d’information de l’IHOES. Indissociable de la mémoire de Michel Hannotte qui a longuement réfléchi à sa conception et à son contenu, cette lettre périodique se veut avant tout un trait d’union entre l’Institut et ses partenaires en éducation permanente, les autres centres d’archives, le monde scientifique, mais aussi — et surtout — ses nombreux sympathisants et tous les militants. Elle nous permettra de vous tenir régulièrement informés de nos activités, de l’accroissement de nos collections et de leur mise en valeur, de nos projets...
Et ils ne manquent pas... Après une période difficile, l’IHOES trouve un nouveau souffle... Il est aujourd’hui reconnu comme l’un des principaux centres d’archives privées d’histoire sociale en Belgique. Son équipe compte dorénavant cinq employés, dont le directeur scientifique Guénael Vande Vijver, auxquels s’ajoutent nos bénévoles motivé(e)s. Tous ensemble, nous sommes déterminés à poursuivre l’œuvre entamée par Michel en faveur de la réhabilitation de l’histoire du monde du travail, tâche qui revêt plus que jamais une importance fondamentale en cette époque où le seul intérêt économique prime de plus en plus sur l’individu.
Nous espérons que cette lettre d’information deviendra un outil efficace dans le combat contre l’oubli, qu’elle suscitera des dépôts d’archives, stimulera la recherche scientifique et fera naître de nouvelles collaborations...
L’IHOES se dote d’un site Web
L’IHOES franchit actuellement un cap décisif en matière d’utilisation et de maîtrise des techniques de l’information et de la communication. En se dotant petit à petit de nouveaux outils numériques, l’Institut se donne pour ambition de faciliter grandement l’inventorisation, la sauvegarde et la consultation de ses nombreuses collections. Il espère ainsi sensibiliser un public plus large aux sources de l’histoire ouvrière et sociale en Belgique.
Parmi ces nouveaux outils, le site Web de l’IHOES, mis en ligne tout récemment à l’adresse www.ihoes.be, vous offre de nombreux services : être informé, dès la page d’accueil, de nos dernières activités ; avoir un aperçu complet de nos publications et expositions (que vous pourrez commander par Internet) ; lire nos analyses en ligne et nos lettres d’information (anciennes ou récentes) ; connaître nos partenaires ainsi que les institutions partageant nos préoccupations, sans oublier une présentation de nos nombreuses collections.
À ce sujet, le site Web de l’Institut n’offre actuellement qu’une description sommaire de ses collections mais, à terme, nos archives et leur inventaire pourront être consultés en ligne grâce au logiciel Pallas.
L’IHOES franchit actuellement un cap décisif en matière d’utilisation et de maîtrise des techniques de l’information et de la communication. En se dotant petit à petit de nouveaux outils numériques, l’Institut se donne pour ambition de faciliter grandement l’inventorisation, la sauvegarde et la consultation de ses nombreuses collections. Il espère ainsi sensibiliser un public plus large aux sources de l’histoire ouvrière et sociale en Belgique.
Parmi ces nouveaux outils, le site Web de l’IHOES, mis en ligne tout récemment à l’adresse www.ihoes.be, vous offre de nombreux services : être informé, dès la page d’accueil, de nos dernières activités ; avoir un aperçu complet de nos publications et expositions (que vous pourrez commander par Internet) ; lire nos analyses en ligne et nos lettres d’information (anciennes ou récentes) ; connaître nos partenaires ainsi que les institutions partageant nos préoccupations, sans oublier une présentation de nos nombreuses collections.
À ce sujet, le site Web de l’Institut n’offre actuellement qu’une description sommaire de ses collections mais, à terme, nos archives et leur inventaire pourront être consultés en ligne grâce au logiciel Pallas.
La Presse clandestine de Seraing. 1940-1944
L’IHOES et les Éditions du Cerisier ont le plaisir de vous annoncer la parution de leur dernier livre La Presse clandestine de Seraing. 1940-1944, rédigé par Micheline Zanatta, Lily Rochette-Russe et Gigi Noiroux, sous la direction de Michel Hannotte.
L’origine de cet ouvrage remonte à 1996, alors que l’Institut prépare une exposition consacrée à la presse clandestine. L’importance et l’intérêt scientifique des archives acquises à cette occasion sont tels que les trois historiennes bénévoles de l’Institut décident de poursuivre la réflexion entamée lors de la conception de l’exposition. En résulte un ouvrage scientifique qui, au travers des archives, photos et témoignages, dresse un tableau détaillé de la presse libre de Seraing et d’Ougrée.
Dès mai 1940, la presse représente la première réponse à l’occupant dans le bassin industriel de Seraing. Des patriotes, des jeunes, des ouvriers et des intellectuels, une poignée d’hommes et de femmes militants de la lutte ouvrière et antifasciste dans les années trente, sont prêts à une résistance active. À côté de journaux importants comme Le Monde du travail et Churchill Gazette se développe une presse riche et variée, en particulier dans le domaine syndical. Tous ces titres informent, rendent confiance et poussent à l’action.
Avec ses 16 titres (et 293 exemplaires), la presse de Seraing représente 10% de l’ensemble de la presse clandestine liégeoise et constitue une forme, certes peu spectaculaire mais redoutablement efficace, de la résistance à l’occupant. Plus d’un militant paiera son engagement d’un prix élevé : arrestation, déportation, exécution.
L’ouvrage La Presse clandestine de Seraing peut être commandé en ligne sur notre page "Publications".
L’IHOES et les Éditions du Cerisier ont le plaisir de vous annoncer la parution de leur dernier livre La Presse clandestine de Seraing. 1940-1944, rédigé par Micheline Zanatta, Lily Rochette-Russe et Gigi Noiroux, sous la direction de Michel Hannotte.
L’origine de cet ouvrage remonte à 1996, alors que l’Institut prépare une exposition consacrée à la presse clandestine. L’importance et l’intérêt scientifique des archives acquises à cette occasion sont tels que les trois historiennes bénévoles de l’Institut décident de poursuivre la réflexion entamée lors de la conception de l’exposition. En résulte un ouvrage scientifique qui, au travers des archives, photos et témoignages, dresse un tableau détaillé de la presse libre de Seraing et d’Ougrée.
Dès mai 1940, la presse représente la première réponse à l’occupant dans le bassin industriel de Seraing. Des patriotes, des jeunes, des ouvriers et des intellectuels, une poignée d’hommes et de femmes militants de la lutte ouvrière et antifasciste dans les années trente, sont prêts à une résistance active. À côté de journaux importants comme Le Monde du travail et Churchill Gazette se développe une presse riche et variée, en particulier dans le domaine syndical. Tous ces titres informent, rendent confiance et poussent à l’action.
Avec ses 16 titres (et 293 exemplaires), la presse de Seraing représente 10% de l’ensemble de la presse clandestine liégeoise et constitue une forme, certes peu spectaculaire mais redoutablement efficace, de la résistance à l’occupant. Plus d’un militant paiera son engagement d’un prix élevé : arrestation, déportation, exécution.
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Institut d'Histoire ouvrière, économique et sociale
3, Avenue de Montesquieu B-4101 SERAING
Tél./fax : +32 (0)4 330 84 28 ou +32 (0)4 330 84 46
Courriel : info@ihoes.be - Site Web : www.ihoes.be
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