Lettre d'information n°19 - 8 décembre 2010.
Expo La grève de 60, 50 ans plus tard, toujours d’actualité
Dans notre dernière lettre d’information, nous vous annoncions un hiver marqué par la commémoration de la Grève du siècle. À partir du 11 décembre prochain et jusqu’au 13 mars 2011 se tiendra ce qui constituera sans nul doute la plus ambitieuse manifestation consacrée à cet événement : l’exposition La grève de 60, 50 ans plus tard, toujours d’actualité. L’IHOES collabore à cette exposition originale organisée à l’initiative de la FGTB Liège-Huy-Waremme.
Conçue de façon didactique et attrayante, cette exposition recourt aux dernières technologies de la communication pour faire découvrir de manière tour à tour spectaculaire, ludique ou interactive les différentes facettes de la grève de 60 et mettre en évidence sa grande actualité. La découverte de l’exposition s’effectue via un parcours d’une heure et demie en compagnie d’un guide-animateur.
Dès l’entrée, l’ambiance sonore et animée des manifestations est bien présente. Les grèves sont ensuite contextualisées au sein de deux espaces. Dans le premier, les visiteurs sont invités à reconstituer ensemble un mur des principales conquêtes sociales d’avant 1960. La seconde emmène les visiteurs au cœur même de la vie quotidienne du début des années 1960 à travers un montage diffusé par un modèle géant de télévision d’époque. Les grèves elles-mêmes sont abordées par le biais de capsules audiovisuelles projetées dans un décor évoquant l’ancienne gare des Guillemins. Chacune des projections est suivie d’un quizz auquel les visiteurs répondent au moyen d’une commande à distance.
Huit grands écrans font ensuite découvrir de manière dynamique les principales évolutions sectorielles de 1960 à 2010, tandis que les derniers espaces révèlent toute l’actualité des grèves de 1960. Les défis syndicaux actuels y sont abordés et chaque participant est invité à exprimer ses revendications en créant son propre calicot qui pourra être exposé dans la zone suivante et ainsi nourrir la réflexion collective. Entre-temps, les groupes qui le souhaitent auront également pu appréhender les enjeux subtils de la concertation sociale en prenant part à un jeu de rôles où ils auront pu se mettre à la place d’un patron, d’un employé ou d’un délégué syndical.
L’exposition La grève de 60 transcende donc les événements de l’hiver 60 pour interroger un très large public sur la société actuelle et les combats à y mener. À l’issue de la visite, un exemplaire d’une édition spéciale du journal La Wallonie sera distribué à chaque participant, en guise de souvenir, mais aussi pour lui permettre de poursuivre la réflexion entamée.
L’IHOES a apporté sa pierre à l’édifice de cette exposition résolument actuelle. Comme opérateur scientifique, il a alimenté le contenu historique relatif aux conquêtes sociales et à la grève de 1960 à proprement parler.
Informations pratiques
Quand ? Du 11 décembre 2010 au 13 mars 2011 ; sur réservation - tous les jours sauf le mercredi (départ toutes les 30 minutes)
Où ? À l’OM (ancienne salle des fêtes d’Ougrée-Marihaye), 1, Quai Louva à 4101 Seraing
Exposition guidée - Réservation indispensable : www.grevede60.be / Téléphone : 04/221.95.05
Dans notre dernière lettre d’information, nous vous annoncions un hiver marqué par la commémoration de la Grève du siècle. À partir du 11 décembre prochain et jusqu’au 13 mars 2011 se tiendra ce qui constituera sans nul doute la plus ambitieuse manifestation consacrée à cet événement : l’exposition La grève de 60, 50 ans plus tard, toujours d’actualité. L’IHOES collabore à cette exposition originale organisée à l’initiative de la FGTB Liège-Huy-Waremme.
Conçue de façon didactique et attrayante, cette exposition recourt aux dernières technologies de la communication pour faire découvrir de manière tour à tour spectaculaire, ludique ou interactive les différentes facettes de la grève de 60 et mettre en évidence sa grande actualité. La découverte de l’exposition s’effectue via un parcours d’une heure et demie en compagnie d’un guide-animateur.
Dès l’entrée, l’ambiance sonore et animée des manifestations est bien présente. Les grèves sont ensuite contextualisées au sein de deux espaces. Dans le premier, les visiteurs sont invités à reconstituer ensemble un mur des principales conquêtes sociales d’avant 1960. La seconde emmène les visiteurs au cœur même de la vie quotidienne du début des années 1960 à travers un montage diffusé par un modèle géant de télévision d’époque. Les grèves elles-mêmes sont abordées par le biais de capsules audiovisuelles projetées dans un décor évoquant l’ancienne gare des Guillemins. Chacune des projections est suivie d’un quizz auquel les visiteurs répondent au moyen d’une commande à distance.
Huit grands écrans font ensuite découvrir de manière dynamique les principales évolutions sectorielles de 1960 à 2010, tandis que les derniers espaces révèlent toute l’actualité des grèves de 1960. Les défis syndicaux actuels y sont abordés et chaque participant est invité à exprimer ses revendications en créant son propre calicot qui pourra être exposé dans la zone suivante et ainsi nourrir la réflexion collective. Entre-temps, les groupes qui le souhaitent auront également pu appréhender les enjeux subtils de la concertation sociale en prenant part à un jeu de rôles où ils auront pu se mettre à la place d’un patron, d’un employé ou d’un délégué syndical.
L’exposition La grève de 60 transcende donc les événements de l’hiver 60 pour interroger un très large public sur la société actuelle et les combats à y mener. À l’issue de la visite, un exemplaire d’une édition spéciale du journal La Wallonie sera distribué à chaque participant, en guise de souvenir, mais aussi pour lui permettre de poursuivre la réflexion entamée.
L’IHOES a apporté sa pierre à l’édifice de cette exposition résolument actuelle. Comme opérateur scientifique, il a alimenté le contenu historique relatif aux conquêtes sociales et à la grève de 1960 à proprement parler.
Informations pratiques
Quand ? Du 11 décembre 2010 au 13 mars 2011 ; sur réservation - tous les jours sauf le mercredi (départ toutes les 30 minutes)
Où ? À l’OM (ancienne salle des fêtes d’Ougrée-Marihaye), 1, Quai Louva à 4101 Seraing
Exposition guidée - Réservation indispensable : www.grevede60.be / Téléphone : 04/221.95.05
Découvrez nos nouvelles analyses en ligne
Pour prolonger la visite de l’exposition de la FGTB sur les grèves de 60, rien de tel que de se plonger dans les deux premières analyses en ligne que l’IHOES consacre au sujet. Partant du cas concret de la Grande Grève, Mateo Alaluf dresse, dans "Autonomie ouvrière et action ouvrière lors des grèves de l’hiver 1960-1961", un bref historique de l’action directe syndicale et met en évidence son remplacement progressif par la concertation. Jean-Louis Debatty consacre son article à la manière dont La Wallonie a répercuté les événements de 1960-1961 et à l’impact que ces cinq semaines ont eu sur ce journal.
Vous trouverez également trois autres articles. L’un aborde la question de l’immigration tunisienne via l’entretien d’Anne-Sophie Bruno, auteur du récent ouvrage Les chemins de la mobilité. Migrants de Tunisie et marché du travail parisien depuis 1956. Recueillis par Éric Geerkens, ses propos mettent notamment en lumière les liens entre ces migrants et un marché du travail qui bafoue bien souvent les droits sociaux ou les droits les plus élémentaires des minorités. Dans "Le terreau de l’artiste : prise de conscience historique comme moyen de lutter contre la culture de masse", Rosario Marmol Perez, actrice et metteuse en scène, nous questionne sur les relations entre création artistique, mémoire collective et expérience individuelle. Enfin, une nouvelle analyse, signée par Micheline Zanatta, nous rappelle que de 1928 à 1976, Angleur accueillit une expérience de pédagogie alternative de renommée internationale : le Laboratoire expérimental de pédagogie et de psychologie de l’enfant dirigé par Andréa Jadoulle.
Pour prolonger la visite de l’exposition de la FGTB sur les grèves de 60, rien de tel que de se plonger dans les deux premières analyses en ligne que l’IHOES consacre au sujet. Partant du cas concret de la Grande Grève, Mateo Alaluf dresse, dans "Autonomie ouvrière et action ouvrière lors des grèves de l’hiver 1960-1961", un bref historique de l’action directe syndicale et met en évidence son remplacement progressif par la concertation. Jean-Louis Debatty consacre son article à la manière dont La Wallonie a répercuté les événements de 1960-1961 et à l’impact que ces cinq semaines ont eu sur ce journal.
Vous trouverez également trois autres articles. L’un aborde la question de l’immigration tunisienne via l’entretien d’Anne-Sophie Bruno, auteur du récent ouvrage Les chemins de la mobilité. Migrants de Tunisie et marché du travail parisien depuis 1956. Recueillis par Éric Geerkens, ses propos mettent notamment en lumière les liens entre ces migrants et un marché du travail qui bafoue bien souvent les droits sociaux ou les droits les plus élémentaires des minorités. Dans "Le terreau de l’artiste : prise de conscience historique comme moyen de lutter contre la culture de masse", Rosario Marmol Perez, actrice et metteuse en scène, nous questionne sur les relations entre création artistique, mémoire collective et expérience individuelle. Enfin, une nouvelle analyse, signée par Micheline Zanatta, nous rappelle que de 1928 à 1976, Angleur accueillit une expérience de pédagogie alternative de renommée internationale : le Laboratoire expérimental de pédagogie et de psychologie de l’enfant dirigé par Andréa Jadoulle.
Quelques nouvelles du Centre de documentation et d’archives
Depuis octobre dernier, les collections de l’IHOES se sont à nouveau enrichies. Georges Dobbeleer nous a cédé des archives liées à ses activités au sein de la CGSP Enseignement (environ 5 mètres linéaires dont l’inventaire sommaire a été réalisé), tandis que Lydia Binotto nous a confié les archives du Service d’éducation et d’animation par la coopération (SEAC) et de ses associations satellites : À la courte échelle, Espace théâtral liégeois (Esthel) et Jeune Théâtre populaire (JTP). Pas moins de 30 mètres linéaires ont été recueillis ! Plusieurs fonds de moindre ampleur, mais d’un intérêt certain, ont également rejoint nos collections. Ainsi, nous avons reçu la bibliothèque d’Eugène Jeuniaux, psychopédagogue, professeur à l’École normale, puis inspecteur de l’enseignement fondamental de la Ville de Liège. Le Carhif (le Centre d’archives pour l’histoire des femmes) nous a quant à lui cédé une série de documents de Rita Bonjean (relatifs en grande partie à la Seconde Guerre mondiale) qui viennent compléter nos archives de cette féministe et ancienne Résistante. Ce versement est d’ores et déjà consultable sur Pallas. Une série de nouveaux inventaires en ligne intéressera ceux qui voudraient se pencher sur la question du chômage. Il s’agit des archives statistiques relatives aux chiffres de chômage (couvrant la période 1921-1995) cédées par M. Wuilquot, du fonds de l’Assistance par le travail de Liège, œuvre qui avait mis sur pied des ateliers de travail pour les sans-emploi entre 1898 et 1923, et des archives du Fonds intercommunal d’assurance contre le chômage involontaire de l’agglomération liégeoise (1909-1933). Enfin, les archives de Camille Schmitz sur l’altermondialisme et le fonds Boulanger consacré à la fusion Electrabel-Suez ont fait l’objet d’un inventaire sommaire.
Depuis octobre dernier, les collections de l’IHOES se sont à nouveau enrichies. Georges Dobbeleer nous a cédé des archives liées à ses activités au sein de la CGSP Enseignement (environ 5 mètres linéaires dont l’inventaire sommaire a été réalisé), tandis que Lydia Binotto nous a confié les archives du Service d’éducation et d’animation par la coopération (SEAC) et de ses associations satellites : À la courte échelle, Espace théâtral liégeois (Esthel) et Jeune Théâtre populaire (JTP). Pas moins de 30 mètres linéaires ont été recueillis ! Plusieurs fonds de moindre ampleur, mais d’un intérêt certain, ont également rejoint nos collections. Ainsi, nous avons reçu la bibliothèque d’Eugène Jeuniaux, psychopédagogue, professeur à l’École normale, puis inspecteur de l’enseignement fondamental de la Ville de Liège. Le Carhif (le Centre d’archives pour l’histoire des femmes) nous a quant à lui cédé une série de documents de Rita Bonjean (relatifs en grande partie à la Seconde Guerre mondiale) qui viennent compléter nos archives de cette féministe et ancienne Résistante. Ce versement est d’ores et déjà consultable sur Pallas. Une série de nouveaux inventaires en ligne intéressera ceux qui voudraient se pencher sur la question du chômage. Il s’agit des archives statistiques relatives aux chiffres de chômage (couvrant la période 1921-1995) cédées par M. Wuilquot, du fonds de l’Assistance par le travail de Liège, œuvre qui avait mis sur pied des ateliers de travail pour les sans-emploi entre 1898 et 1923, et des archives du Fonds intercommunal d’assurance contre le chômage involontaire de l’agglomération liégeoise (1909-1933). Enfin, les archives de Camille Schmitz sur l’altermondialisme et le fonds Boulanger consacré à la fusion Electrabel-Suez ont fait l’objet d’un inventaire sommaire.
Institut d'histoire ouvrière, économique et sociale
3, Avenue de Montesquieu B-4101 SERAING
Tél./fax : +32 (0)4 330 84 28 ou +32 (0)4 330 84 46
Courriel : info@ihoes.be - Site Web : www.ihoes.be
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