Les Eurotours de l’objection de conscience « pour le droit au refus de tuer » ont été organisés de 1989 à 1992. Il s’agissait de tours européens à vélo cherchant à attirer l'attention des médias et de tout un chacun sur la nécessité du service civil comme alternative au service militaire. À l’initiative de ce projet : de jeunes militants de différentes nationalités, dont faisait partie Alain Chevalier. Dans l’analyse d’éducation permanente n° 168, il retrace les origines de cette épopée assez méconnue, en précise les tracés, le déroulement et les enjeux.
Alain Chevalier et son ami Didier Coeurnelle ont aussi choisi de déposer à l’Institut leurs archives relatives aux Eurotours.
▶ Stand du 1er Mai
Comme chaque année, l'IHOES participe au village associatif du 1er Mai, organisé par la FGTB Liège-Huy-Waremme sur la place St-Paul à Liège. Une occasion parmi d'autres de rencontrer une partie de notre équipe dans une ambiance militante et chaleureuse.
Une rencontre/débat avec des femmes immigrées autour d’extraits de leurs récits de vie. Hasina, d’origine kurde, a fui la Turquie. Khadija n’a pas réellement choisi de venir en Belgique, mais elle a suivi son mari, et de ce fait, quitté le Maroc. Dans ce même pays, Najat rêvait d’être journaliste ou écrivaine, mais « les circonstances » en ont décidé autrement. Plusieurs décennies avant elles, Inès a quitté son village d’Italie pour Liège, par amour…
Le projet « Récits de vie : des migrantes se racontent » est mené avec des femmes immigrées, majoritairement issues du quartier de Bressoux-Droixhe. Initié en 2012, il est le fruit d’un partenariat entre le Service d’Insertion Sociale (SIS) de La Bobine et l’IHOES.
Il vient d’aboutir à la production d’un CD de témoignages, avec le soutien de l'échevinat de la Culture et de l’Urbanisme - Service des Relations interculturelles de la Ville de Liège.
Nous vous convions à une séance d’écoute du CD, suivie d’échanges avec les participantes de l’atelier. Découvrez ainsi un projet qui part du postulat qu’il n’y a pas d’histoires « plus dignes de mémoire » que d’autres et que l’expression des récits de vie des femmes venues d’ailleurs participe à la production de notre histoire sociale…
Renseignements pratiques
▪ Jeudi 4 mai 2017 de 10h à 12h
▪ Pique-nique partagé à 12h30
▪ Lieu : Barricade, rue Pierreuse 21 - 4000 Liège (www.barricade.be)
▪ Prix libre
▪ Rencontre co-organisée par Barricade, le SIS de La Bobine et l’IHOES
▪ Merci de réserver auprès de : dawinka.laureys@ihoes.be
Le projet fera l’objet d’une exposition (accompagnée d’animations) qui se tiendra du 16 au 22 octobre à l’Espace Georges Truffaut à Droixhe. Notez dès à présent ce rendez-vous dans vos agendas !
L’exposition Noirs dessins du communisme. Caricature et dessin politique dans la presse communiste du XXe siècle est installée au Musée Curtius (Liège) jusqu’au dimanche 30 avril prochain. Si vous ne l’avez pas encore vue, il ne vous reste donc plus que quelques jours pour combler cette lacune ! Si vous souhaitez la découvrir dans le cadre d’une visite guidée, rejoignez Jules Pirlot, le samedi 29 avril à 11 heures au Musée Curtius (Liège).
En attendant, pour vous mettre l’eau à la bouche et vous faire une idée de l’intérêt tant politique qu’artistique de cette exposition, nous vous proposons de retrouver quelques commentaires audio de Willy Wolsztajn, l’un des dessinateurs exposés, via CE LIEN. À terme, divers extraits seront mis en ligne sur la plate-forme « Mémoire orale ».
Notre exposition Et si on osait la paix ? Le pacifisme en Belgique d'hier à aujourd'hui, présentée au Mundaneum avec lequel nous avons conçu le projet, fermera quant à elle ses portes le 14 mai 2017. Elle a connu un franc succès, qui s’explique entre autres par la qualité de son contenu : 300 documents exposés (affiches, photographies, images animées…), dont beaucoup d’originaux rares, remis dans leur contexte par de nombreux commentaires historiques. Vous ne l’avez pas encore visitée ? C’est le moment ou jamais !
Pour toutes les informations pratiques :
▪ Page Web consacrée à Noirs Dessins du communisme
▪ Page Web consacrée à Et si on osait la paix ?
Les premiers mois de 2017 ont été caractérisés par une activité intense en matière de traitement de nos collections : plusieurs fonds d’archives ont fait l’objet d’un inventaire consultable en ligne :
▪ Couvrant près de 40 m.l., le fonds Michel Capron constitue une mine d’informations pour l’étude des services publics, de la sidérurgie et de sa reconversion, mais aussi de la conflictualité sociale en Belgique.
▪ Les archives d’Herbert Maus (12,5 m.l.) se rapportent aux formations syndicales qu’il donnait au sein de la Fondation André Renard (notamment en matière de législation sociale).
▪ Divers fonds moins volumineux, mais tout aussi intéressants, ont été traités : les papiers de Charles Rahier témoignent de son activité de Résistant (notamment au sein du « Monde du Travail » clandestin). Les archives Marcel Baiwir concernent l’action syndicale à Cockerill dans les années 1970 et notamment la célèbre « Affaire des 7 de Cockerill ». Le fonds Vanbreuse rassemble pour l’essentiel des documents relatifs à la dictature de Pinochet au Chili. Quant aux archives Charles Brahy, elles contiennent des partitions, pièces et sketchs du répertoire populaire (notamment wallon). Autre témoignage de la culture populaire, le fonds de la Fanfare de Jemeppe qui permet de suivre l’histoire de cette formation musicale de 1912 à 1942. Alors que s’annonce le 50e anniversaire du mythique Mai 68, notre collection d’archives liée au Mouvement des étudiants universitaires belges d'expression française et aux autres mouvements étudiants liégeois met en lumière le bouillonnement qu’a connu la société dans la seconde moitié des années 1960. Enfin, le fonds du Comité permanent des immigrés de Seraing permet d’appréhender les activités (principalement dans les années 1970) de cette structure qui joua un rôle important dans la participation des immigrés à la vie communale.
