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Les
trois études et cinq analyses 2022 de l’Institut Le mois de janvier est
traditionnellement celui du bilan de l’année écoulée.
Pour celles et ceux qui ne suivent pas le flux de nos
parutions en éducation permanente sur la page Facebook
de l’IHOES, en voici un récapitulatif.
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Trois
études |
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Parue en mai, la première étude, Le CIRIEC 1947-2022. 75 ans de réflexion et d’action en faveur de l’intérêt général et de la démocratie économique, est l’œuvre d’un travail de longue haleine mené par Ludo Bettens sur ce Centre international de recherches et d’information sur l’économie publique, sociale et coopérative (dont le siège se situe à Liège depuis 1957). Présenté dans notre lettre d’information n° 78, cet ouvrage illustré de 197 pages peut être téléchargé (en français et en anglais). |
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Dans la deuxième étude parue en novembre, Le
social, condition pour une réelle sécurité,
Julien Dohet revient sur ce qu’est la sécurité sociale en
Belgique. Il rappelle qu'elle est le fruit d’une longue
série de combats pour faire sortir les travailleurs et
travailleuses du règne de la misère. Il souligne qu’elle
s’intègre dans un pacte social plus large (tissé avant
même la fin de la Seconde Guerre mondiale dans la
clandestinité) et qu'elle se base sur un compromis
réformiste ainsi que sur le salariat. Il montre aussi
comment, depuis environ quarante ans, une offensive
capitaliste tente de saper progressivement et consciemment
les diverses composantes de la "sécu". L’auteur conclut
par un ensemble de réflexions pour contrer cette
situation, s’interrogeant entre autres sur la
réhabilitation du travail salarié, l’individualisation des
droits sociaux et l’inconditionnalité pour y accéder.
L’étude prend la forme d’une brochure illustrée de 52
pages téléchargeable via ce
lien. |
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En décembre, notre
troisième étude rédigée par Camille Baillargeon, Ludo
Bettens, Dawinka Laureys et Lionel Vanvelthem a été
diffusée : On a tous quelque chose en nous de
solidaire ! Histoire des mutualités socialistes en
Wallonie. Cette brochure de 84 pages retrace
les grandes étapes du mouvement mutualiste socialiste du
XIX? siècle jusqu’à nos jours
en mettant l’éclairage sur les débuts de l’entraide
mutuelle, l’évolution du cadre légal et des structures
mutualistes (des premières reconnaissances aux derniers
changements législatifs, en passant par
l’institutionnalisation de la "sécu"), le développement
des services, la prise en charge de nouveaux
bénéficiaires, etc. Elle met en avant des défis auxquels
les mutualités ont été ou sont confrontées, comme les
tensions avec la médecine libérale ou la mise en
concurrence avec les assureurs privés.
La publication s’adresse à toute personne désirant jeter un regard analytique et critique sur l’évolution des mutualités, rouage essentiel de la "sécu". Elle rappelle le rôle primordial que les mutuelles peuvent jouer dans la défense des droits sociaux et l’accès à une médecine démocratique de qualité. L’étude a été réalisée à partir de l’exposition On a tous quelque chose en nous de Solidaris, présentée une première fois à Namur le 24 juin, pour souligner la naissance de Solidaris Wallonie (structure née de la fusion de cinq mutualités socialistes wallonnes en janvier 2022). Mise en page par l’IHOES, la brochure peut être téléchargée via ce lien. |
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Cinq analyses
Les cinq analyses 2022
de l’IHOES peuvent être téléchargées en cliquant sur
leur numéro ci-dessous ou depuis cette page. La première a
été décrite dans la lettre
d’information d’avril 2022. Les quatre autres le
sont ci-dessous :
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218. – Comment se mobiliser pour Julian Assange et le droit à l’information pendant et depuis la crise sanitaire ? Le choix d’un contact régulier avec les citoyens, par Marie France Deprez. |
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219. – Des animations
citoyennes articulant démocratie et archives sociales,
par Dawinka Laureys.
Indépendant et
pluraliste, l’IHOES est à la fois actif comme centre
d’archives privées et service d’éducation permanente.
Son action s’inscrit dans le champ de la vie
associative, syndicale et politique, en particulier
auprès d’acteurs de la région liégeoise partageant ses
valeurs de démocratie, de justice sociale et de laïcité.
Cet article a été publié dans un numéro de L’Esperluette
: trimestriel du CIEP / MOC intitulé "Quand les
archives rencontrent la démocratie…". L’autrice y décrit
deux projets d’animation de l’IHOES qui cherchent à
tisser des liens entre archives sociales et défense de
la démocratie politique, sociale et culturelle.
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220. – Du mouvement
étudiant à l’ASBL Garance : Irène Kaufer, une vie
d’engagement à l’intersection des luttes, par
Lionel Vanvelthem, Simon Hupkens et Francine Kinet. Déléguée étudiante à
l’ULB, journaliste à l’hebdomadaire POUR,
militante dans des groupes lesbiens et féministes,
déléguée syndicale à la FNAC Bruxelles, animatrice à
Garance (ASBL de lutte contre les violences faites aux
femmes), Irène Kaufer a mené une vie à l’avant-garde de
nombreuses luttes antiracistes, antisexistes ou encore
pour les droits LGBT+. Cette militante nous a quittés le
5 novembre 2022. Sur base d’une interview réalisée par
Simon Hupkens dans le cadre du groupe des collecteurs et
collectrices sur l’engagement, l’analyse met en valeur
deux fils rouges de ses multiples combats : le côté très
créatif dont elle a fait preuve tout au long de sa vie
et l’aspect intersectionnel qu’elle a très tôt mis en
pratique.
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221. – Vers une
privatisation de l’enseignement francophone : analyse
rétrospective et pistes de réflexion, par
Micheline Zanatta. À l’heure où des contradictions apparaissent clairement dans le Pacte d’excellence, notamment entre un enjeu de restriction budgétaire et une volonté de défendre un enseignement plus juste socialement, à l’heure où les établissements scolaires sont conviés à chercher de nouvelles sources de financement, cette analyse veut vivifier le débat public sur l’épineuse question de la privatisation et de la marchandisation de l’enseignement. Une problématique qui ne touche pas que le corps enseignant, mais bien l’ensemble des parents, des élèves et, plus largement, des citoyens et citoyennes. |
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222. – Une «
Internationale de l’insolence » : la grande colère
des tondeurs de draps du nord-ouest de l’Europe au
XVIII? siècle,
par Ad Knotter.
Cette analyse s’intéresse aux luttes sociales des tondeurs de draps et à leurs répertoires d’action collective. Elle illustre de manière remarquable des difficultés toujours actuelles : déjouer la mise en concurrence entre travailleurs, faire face à la dépossession de leurs compétences par l’évolution du machinisme et des technologies, contrecarrer l’inventivité du patronat pour contourner les règlementations que les travailleurs parviennent à arracher localement (afin de défendre leurs droits), mais aussi construire une réelle solidarité entre travailleurs par-delà les frontières territoriales. |
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